Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Articles récents

L’impertinence d’une jeune fille libérée 2

6 Septembre 2022 , Rédigé par Kader Rawat

 

Depuis ma prime jeunesse j'avais une opinion de ce qu’était la sexualité. Quelques amies intimes m'avaient montré des photos obscènes que leurs copains leur avaient prêtées. Pour moi c'était une curiosité que d'essayer de comprendre ces photos que je trouvais odieuses. Je n'avais jamais imaginé que des choses pareilles existaient. J'étais très souvent perturbée par ces images obscènes qui me hantaient l'imagination les soirs quand je me trouvais seule dans ma chambre. En classe j'avais une préférence pour la littérature générale. J'étais très intéressée de connaître la vie des plus grands écrivains français et étrangers. Je prenais un infini plaisir à parcourir les œuvres qui ont fait parler d'elles de par le monde. Je sélectionnais de nombreux ouvrages romantiques qui alimentaient en quelque sorte mon imagination. Je m'étais inscrite à la bibliothèque départementale de Saint-Denis. J'avais le droit d’apporter à la maison six livres de mon choix pour une durée d'un mois avec la possibilité bien entendu de les renouveler si je voulais les garder plus longtemps. Je lisais jusqu'à fort tard le soir après avoir terminé mes devoirs de classe. Au cours du troisième trimestre j'avais peut-être travaillé trop dur. Je commençais à ressentir des fatigues intenses. Mes parents étaient inquiets de mon état de santé. Ils m'emmenaient consulter un médecin. J'aurais dû garder le lit pendant plusieurs jours pour éviter de sombrer dans un état dépressif.
Je n'étais pas insensible à l'évolution de la société dans laquelle je me trouvais. Je portais mes observations sur tout ce qui se trouvait dans mon champ de vision quand je marchais dans les rues et quand je me promenais. Avec le temps je commençais à accepter que la vie eût certaines distractions dont seule la jeunesse pouvait profiter. Quelques amies que je connaissais depuis des années essayaient avec beaucoup de patience à me faire comprendre que je devais changer mon attitude envers les jeunes garçons du lycée qui cherchaient à flirter avec moi. Je ne voulais pas me jeter de mon propre gré dans la gueule du loup mais me disais aussi que cela ne ferait mal à personne si je me faisais belle et me montrais plus consciente des attentions que me portaient les casanovas.
Je ne tardai pas à mettre en pratique ma résolution. Ma mère qui était la première à remarquer les changements qui s'effectuaient dans mes habitudes me fit part de ses inquiétudes et me fit remarquer que je rentrais tard à la maison. Je me faisais trop belle pour aller au lycée. Je ne faisais en vérité rien de mal si ce n'était seulement de m'attarder dans l'enceinte de la bibliothèque à bavarder avec des amies sur tous nos menus problèmes. Je ne peux expliquer moi-même aujourd'hui ce qui me faisait préférer la compagnie de mes amies à l'abri discret de ma demeure. Mon père fut sitôt informé de mes retards et il venait me retrouver dans ma chambre pour me demander les raisons. Je lui expliquais que les amies que je fréquentais et avec lesquelles je restais jusqu'à tard n'étaient pas de mauvaise compagnie. J'étais suffisamment responsable pour savoir ce que je devais faire et ce que je ne devais pas. Ce n'était pas une réponse que mon père aurait voulu entendre de moi. J'étais désolée. Je n'avais pas trouvé d'autres explications à lui donner. J'étais allée le voir un peu plus tard pour lui présenter mes excuses et pour lui assurer que je ne faisais rien de mal et de compromettant. Il était soulagé et m'avait dit qu'il me faisait confiance et qu'il savait que j'étais une fille qui avait la tête sur les épaules. A l'approche des fêtes de fin d'année, tous les élèves étaient contents. Nous n'avions pas beaucoup de devoirs à faire et passions nos temps à nous distraire. Je voulais profiter des occasions qui se présentaient pour m'amuser. Ma présence parmi les groupes de jeunes qui avaient la réputation d'être les feux follets de l'établissement étonnait bons nombres de soupirants que j'avais refoulé auparavant. Je semblais être la bienvenue au milieu de ce cercle que j'avais toujours évité. Certains garçons dont j'avais peut-être blessé les sentiments sans faire attention me trouvaient une proie facile. Je n'avais jamais imaginé que la manière dont je m'étais comportée au lycée avait déplu aux jeunes loups. Ils étaient prêts à me dévorer en entier. Pourtant en dépit de toutes les peines que j'avais données pour éviter de tomber dans les pièges de l'existence je me voyais bien en train de m'amuser comme une folle garce parmi une foule de gens que je ne connaissais pas. Ce milieu m'était tellement nouveau et étrange que je me sentais complètement perdue. J'avais l'impression de me trouver dans un labyrinthe en train de chercher mon chemin comme une éperdue. Pendant que la fête s'animait et prenait de l'ampleur, les quelques amies qui se trouvaient en ma compagnie me délaissaient pour rejoindre leurs copains qui les avaient entraînées auprès des étals de jeux. Je restais toute seule avant de rencontrer quelques amies qui me suppliaient de se joindre à elles. J'avais trouvé leur compagnie tellement agréable que j'avais passé toute la soirée avec elles. A l'approche de la nuit quelques ampoules électriques suspendues au plafond étaient allumées et répandaient des lueurs faibles dans la grande pièce. Je commençais vraiment à prendre goût aux plaisirs en me mélangeant à la foule. J’étais, sans me rendre compte, en train de m'amuser, dans les bras de ces garçons que j'avais repoussés en maintes occasions. C'était pour moi le début d'une nouvelle vie qui ne cesserait de prendre des dimensions considérables.
Lire la suite

J'étais devenue jeune fille à dix ans. Ma mère...

5 Septembre 2022 , Rédigé par kader rawat

Lire la suite

L’impertinence d’une jeune fille libérée 1

5 Septembre 2022 , Rédigé par Kader Rawat

 

J'étais devenue jeune fille à dix ans. Ma mère qui ne m'avait pas encore préparée pour un tel événement s'étonnait de ma croissance rapide. Quand je rentrais à la maison un après-midi, après les heures de classe, les yeux remplis de larmes parce que j'avais commencé à saigner et que cela n'arrêtait pas, ma mère s'affolait devant la situation et m'emmenait dans la salle de bain pour me laver, pour me montrer les usages et pour m'expliquer sur la menstruation. J'étais bien embarrassée au début et, quand le soir mon père me regardait avec un air de contentement, je devinais que ma mère l'avait déjà mis au courant. J'éprouvais une honte qui me faisait réfléchir sur le changement qui s'était effectué dans ma nature.
Au collège, ma vie devenait intéressante. Je me liais d’amitié avec beaucoup de jeunes filles de mon âge et passais en leur compagnie des moments forts agréables. Je me trouvais dans une société qui évoluait bien vite. Je pris très tôt conscience de la réalité des choses et ne tardais pas à comprendre que, pour frayer mon chemin convenablement dans le milieu scolaire, j'avais toute raison de respecter les lignes de conduite, et de ne pas ignorer que le succès appartient à tous ceux qui savent prendre des initiatives, que la chance ne sourit qu'aux audacieux.
J'avais pris l'habitude, en retournant de l'école l’après-midi, de m'attarder en chemin. Je discutais pendant des heures avec des copines de mon âge sur les coins des rues. Parfois je me rendais chez elles pour rester jusqu'à une heure avancée avant de me décider à rentrer chez moi. Nous écoutions de la musique en mettant plusieurs fois le disque sur un gramophone et copiions sur une feuille de papier les paroles des chansons. Ma mère ne voulait pas comprendre que j'étais avec des amies et me reprochait souvent ma mauvaise conduite et soupçonnait même que je passais mon temps avec des garçons du collège. Pour prouver à ma mère qu'elle se trompait dans ses jugements, j'invitais mes copines à la maison et ma mère était contente de les rencontrer.
A seize ans je resplendissais de joie et découvris de tels charmes qu'en marchant dans les rues, je sentais les regards des hommes peser sur moi. Je ne me laissais jamais aborder par des garçons qui voulaient me faire la cour et évitais de discuter avec eux. Je tenais à ma réputation. Je suivais les conseils que ma mère me donnait. Je préférais m'éclipser aussitôt que je devinais l'intention des garçons qui voulaient m'adresser la parole à la sortie de mon établissement. Je n'avais pas de copains encore quand je commençais à fréquenter le lycée du butor. Je n'en voulais pas.
J'échangeais quelques fois de brèves paroles avec des élèves de ma classe et nous ne parlions que de devoirs et de leçons. Je préférais la compagnie de mes copines avec lesquelles je me sentais tranquille.
Je n'avais jamais éprouvé de regrets en me comportant de cette manière. Je ne savais pas que j'étais en train de transgresser les lois toutes naturelles du lycée en cherchant à me faire passer pour une fille sérieuse et pudique. Les soupirants commençaient à manquer de patience. Je n'allais pas pour autant changer mon comportement. Je demeurais insensible aux attentions qu'ils me portaient, indifférente à leur approche, sourde à leur appel et d’une impertinence pas possible. C’était bien moi et je n’y pouvais rien.
Au lycée, un jeune professeur métropolitain portait à mon égard un intérêt particulier. J'éprouvais également pour lui de l'admiration. C'était un type bien, de taille moyenne, mince, avec de longs cheveux à la Beatles, bien coiffés. Il était marié et avait deux beaux gosses que j'avais entrevus une fois en compagnie de sa femme, une parisienne probablement, dans une bagnole qui était stationnée devant l'établissement scolaire. Il nous enseignait l'histoire. Je n'étais pas une élève très brillante dans cette discipline. Je devais fournir de gros efforts pour avoir de bonnes notes. Je suivais avec grand intérêt ses cours. J'étais souvent désignée pour préparer et commenter devant la classe les parcours des grands personnages de l'histoire, les règnes des Rois de France à l'époque médiévale et même avant. Je faisais des études approfondies des grandes conquêtes de l'histoire. Quand je fus interrogée par le professeur je n'éprouvais pas la moindre hésitation pour parler de tout ce que je savais de ces hommes célèbres et de leurs faiblesses pour les femmes qui avaient partagé leur vie.
Mes études m'aidaient à augmenter ma connaissance et éclairer mon esprit dans plusieurs domaines dont je ne me serais jamais intéressée si ce n'était pas pour compléter mon programme scolaire. J'avais beaucoup d'espoir de pouvoir terminer mes études avec succès et me sentais capable de pouvoir travailler avec acharnement et assiduité. Je me faisais déjà de ce monde des idées bien définies et commençais à regarder l'avenir avec beaucoup de confiance. Je ne manquais pas d'encouragement de la part de mes parents et avais toutes les facilités et le confort dont j'avais besoin.
A cette époque, des transformations radicales s'effectuaient dans les environnements. Les paysages changeaient d'aspect et de caractéristiques. Plusieurs bâtiments étaient en cours de construction pour abriter les familles pauvres et défavorisées qui n'avaient pas de logement salubre. Je me souviens avoir été choisie en classe pour parler des avantages et des inconvénients de situer les établissements scolaires dans des lieux agglomérés. J'abordais les élèves dans la cour de l'école pour leur poser une foule de question sur leur condition de vie dans l'enceinte de l'établissement. De cette manière je parvenais à rassembler des renseignements précieux pour traiter et développer le sujet. J'avais laissé ce jour-là sur ceux qui m'écoutaient parler une forte impression.
Mon père m'avait toujours appris à être simple, modeste et agréable. C'était la raison pour laquelle j'avais de nombreuses amies. J'étais souvent mise au courant de leurs petits secrets, de leurs mésaventures et de leurs déceptions amoureuses.
Lire la suite

LES RAMPES DE LA PLAINE DES PALMISTES 5...

5 Septembre 2022 , Rédigé par kader rawat

Lire la suite

LES RAMPES DE LA PLAINE DES PALMISTES 4...

3 Septembre 2022 , Rédigé par kader rawat

Lire la suite

J'avais voulu, avant que mon père ne me quittât,...

3 Septembre 2022 , Rédigé par kader rawat

Lire la suite

Des vacances inoubliables 3

3 Septembre 2022 , Rédigé par Kader Rawat

 

J'avais voulu, avant que mon père ne me quittât, lui faire visiter quelques monuments historiques, qu'il n'en manquait pas à Paris, lui emmener promener dans les arcades réputés. Il me remerciait de toutes les peines que j'avais eues pendant son court séjour et souhaitait de tout cœur me revoir très bientôt. Il m'avouait avoir passé des moments agréables en ma compagnie et me fit remarquer combien ce serait pénible pour lui de se séparer de moi et de Akbar. Nous avions apporté dans son cœur de nouvelles sensations de joies et d’intenses félicités sur lesquels il reposait de grands espoirs. Ses paroles me touchaient au plus profond de mon cœur. Mes yeux se remplissaient de larmes quand nous faisions nos adieux à l'aéroport.
Akbar se jetait dans mes bras pour me consoler. C'était mon père. Il le savait. Il était lui-même touché de cette séparation. J'avais plusieurs démarches à effectuer avant de quitter Paris. Mais le plus important pour moi était de savoir ce qu’Akbar en pensait si nous allions nous rétablir à l'île de la Réunion. De quelle manière devais-je m'y prendre pour lui aborder le sujet ? Je cherchais une occasion pour lui soulever la question. J'étais persuadée que tôt ou tard j'aurais cette occasion. J'attendais avec impatience.
Les vacances scolaires s'étendaient jusqu'au mois de Septembre. Pendant que je me rendais au travail Akbar se mêlait à un groupe de jeune du quartier, tous parait-il des enfants des immigrés, pour jouer au football sur un terrain appartenant à la commune et qui paraissait plus à un dépotoir qu'à un terrain de foot. Une odeur nauséabonde s'élevait dans les parages sans que les autorités concernées n'interviennent en aucune façon. Quand je rentrais tard le soir je m'étonnais de constater que des vêtements d’Akbar émanaient des odeurs répulsives. Il ne me cachait rien de ses activités de la journée quand je lui interrogeais. Je parvenais à lui arracher de la bouche des vérités sur les comportements honteux de quelques-uns de ses amis que d'ailleurs je lui interdisais de voir et de fréquenter. Quelques jours plus tard il tomba malade. J'aurais dû l'emmener chez le docteur pour faire descendre sa fièvre. Il avait eu une mauvaise infection et c'était dû certainement aux nourritures infectes qu'il s'amusait avec ses copains à ingurgiter pendant qu'ils se trouvaient ensemble. Il aurait dû garder le lit pendant plusieurs jours. Il supportait mal les antibiotiques. J'aurais dû faire appel à une jeune étudiante qui n'habitait pas trop loin de la maison et que je connaissais depuis peu de temps pour s'occuper de lui pendant mon absence.
Mon père me téléphona dans mon bureau pour me dire qu'il avait fait bon voyage et qu'il pensait beaucoup à nous. Il me fit savoir également qu'il m'avait envoyé par la poste deux billets d'avion Paris-réunion pour moi et Akbar. Il était impatient de nous voir. Je rentrais à la maison ce soir-là avec les deux billets en main en demandant à Akbar qui était assis devant le poste de télé pour regarder des dessins animés si cela lui ferait plaisir d'aller voir grand-père à la Réunion. J'étais surprise de lui voir sauter de joie et d'approuver ma proposition.
— Quand devrions-nous partir ? me demanda-t-il.
— Le plus tôt possible, mon chéri. Juste le temps de nous préparer pour prendre l'avion.
J'étais allée voir mon patron dans son bureau pour lui expliquer la situation. Je n'avais rien voulu lui cacher comme je savais qu'il m'avait beaucoup aidé quand j'étais en difficultés. Il m'avait souhaité bonne chance et m'avait dit que je pourrais venir prendre mon travail quand je désirais. Il avait fait préparer ma fiche de paie et m'avait récompensée d'une bonne gratification. J'étais allée récupérer tout, deux jours plus tard. Je lui remerciais de tout cœur de s'être montré si gentil et généreux avec moi pendant toute la durée que j'avais travaillé chez lui. Je me rendais également dans l'établissement scolaire pour retirer les dossiers d’Akbar. J'aurais besoin de ces documents pour faire admettre Akbar dans un autre établissement scolaire à la Réunion. Je ne voulais laisser rien traîner au hasard. Je ferais mieux de penser à tout avec les difficultés qui se posent quand il s'agit des démarches administratives. En guise de précaution, à chaque fois que je me souvenais de quelque chose que je devais faire, je le notais dans un carnet que je gardais dans mon sac à main et ceci pour que je n'oubliais pas après, ce qui d'ailleurs m'arrivait souvent au cas où je ne l'avais pas noté. Une collègue de travail avec laquelle j'avais l'habitude de prendre le métro le soir, puisque nous nous dirigions dans la même direction, me parlait souvent des problèmes qu'elle avait avec une copine avec laquelle elle partageait un studio dans la banlieue Parisienne. Elle aurait souhaité habiter un petit appartement pas trop cher non loin de son lieu de travail. Elle ne me cachait rien de ses peines et m'était très sympathique. J'avais tout de suite pensé à elle quand le moment que je devais quitter la maison approchait. J'étais en très bon terme avec le propriétaire de l'appartement que j'occupais cela faisait déjà quelques années sans qu'il n'y eût aucun incident sur le paiement de mes loyers. Je n'avais eu aucun problème pour élire domicile. Je n'avais pas passé par une agence immobilière pour ne pas payer les frais de dossier. Enfin le propriétaire et moi-même étions venus à nous entendre et il m'avait fait confiance. J’avais parlé une fois à mon amie si elle aurait aimé occuper mon appartement. Je l'avais emmené chez moi le jour même et elle était très contente. Elle était également d'accord pour le loyer. Il ne me restait qu'à parler à mon propriétaire. C'était un homme d'un âge mûr qui avait pour moi une grande admiration. Il avait insisté pour que je lui présente mon amie. Je savais qu'il n'allait pas m'opposer un refus. Mon amie, Halima, pouvait venir s'y installer quand je serais partie.
Mes meubles étaient tous en bon état. Halima était d'accord de les garder. Ils étaient tous à son goût.
Ceci est un ouvrage de fiction. Toute ressemblance avec des personnages réels ne peut être que fortuite.
© Kader Rawat
Lire la suite

OF MASTERS AND SLAVES Vol.1: The road to...

2 Septembre 2022 , Rédigé par kader rawat

Lire la suite

LES RAMPES DE LA PLAINE DES PALMISTES 3...

1 Septembre 2022 , Rédigé par kader rawat

Lire la suite

THE FAR AWAY COLONY (PEOPLE OF THE COLONY Book 1)...

1 Septembre 2022 , Rédigé par kader rawat

Lire la suite
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>